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2012/11/16

Marchés publics : Alerte sur les deals subprimes

La compétition néolibérale exacerbée par la crise en cours a donné lieu à de nouveaux comportements à hauts risques dans le domaine des modèles d'affaires. Je les nomme ici des "deals subprimes", ce qui résume bien leur ambition, leur développement, l'appât du gain qui les accompagne et pour finir leur liquidation douloureuse.

Je vois ces "deals" d'un nouveau genre se développer au quotidien en France depuis plus de 18 mois. Je l'illustrerai dans le domaine des grands contrats au "forfait" en informatique [Avertissement: mon employeur n'est pas du tout promoteur des pratiques décrites ci-dessous]. J'ai déjà en partie évoqué ce sujet lors de ma conférence à la Scrum Night II en mai dernier, où l'audience avait été surprise et intéressée.  Parce qu'elles touchent désormais les grands marchés passés par le secteur public, ces pratiques représentent un risque pour nous tous, et je me dois de vous les décrire.

Ces pratiques visent à gagner des affaires (des marchés au "forfait") en pratiquant une distorsion des règles de la concurrence. Elles existent depuis très longtemps, mais c'est leur nouvelle ampleur qui change la donne, et rend le niveau de risque inacceptable. 

Ces distorsions qui vont permettre une surenchère à la baisse du devis, présentent deux types de dangers: 
  • d'une part avec un effet direct de compression sur le coût le plus significatif dans les projets informatiques (les salaires) par le recours à l'inshoring;
  • d'autre part, avec une promesse masquée dans le modèle d'affaires interne du fournisseur (P&L dans le jargon) qui dit qu'on vend sciemment à perte, avec l'anticipation mais qu'on réussira dans les années à venir à faire signer des avenants juteux au client pour permettre de rentabiliser l'affaire. Et cela sans inclure un niveau de risque financier équivalent, sous prétexte que bien sur le devis ne serait alors pas compétitif.
Tout d'abord qu'est-ce que l'inshoring ?
Apparu depuis 3 ans, mais fortement accéléré par la révolution en Tunisie, la nouvelle tendance dans les services informatiques n'est pas de recourir à des développeurs en offshore, ou bien ponctuellement de faire venir des personnes travailler temporairement en France avec un visa, mais bien d'aller chercher massivement ces personnes à l'étranger et de les faire travailler en France avec un CDI. Les pays concernés à ma connaissance sont d'abord la Tunisie, puis le Maroc, mais aussi le Québec. Mais tout pays hors de l'EU 27 et disposant d'un vivier de compétences est un candidat potentiel à l'exode.

Le processus, bien rodé, est le suivant. Il vise à aplanir complètement les difficultés de recrutement (rencontres multiples pour entretien) avec des candidats géographiquement éloignés  :
- une société intermédiaire, nouveau type de cabinet de recrutement, organise un salon de recrutement (location de salle, campagne de publicité sur les médias sociaux, les écoles locales etc). Il est facturé au nombre de personnes recrutées lors de cette journée ;
- la SSII française qui veut recruter établit ses critères de recrutement : junior ou senior, débutants ou en poste, technologies cibles, salaire cible... ainsi qu'un processus de recrutement ficelé (présentation de la société, tests etc). Tout le processus de recrutement est effectué par la SSII, et pas par le cabinet local ;
- la SSII envoie une équipe RH accompagnée d'opérationnels et de commerciaux pour pouvoir faire passer tous les entretiens dans la même journée. L'objectif est de repartir le soir avec un stock de CDI de loi française définitifs, et signés par des postulants qualifiés, au lieu de repartir avec des CV comme sur les salons habituels ;
- ces CDI permettent d'enclencher la procédure officielle de demande de permis de travail, pour faire venir ces personnes en France (par exemple) ;
- les salaires demandés lors de ces entretiens par les tunisiens, à compétences égales, permettent d'économiser 2 ans de progression salariale comparés aux salaires habituellement demandés à l'embauche sur Paris. Les frais de l'opération complète de recrutement sont défalqués du salaire des nouveaux embauchés ;
- le délai d'obtention des permis de travail permet de mettre à profit ces 4 à 6 mois pour trouver une mission ou un projet pour cette personne. De plus il est très facile pour la SSII de demander à la personne, si nécessaire, une modification du contrat de travail pour changer la date de rentrée en fonctions de quelques semaines... ou plus ;
- les compétences disponibles peuvent être de bons niveaux (2 ans d'expérience réelle sur des technologies java récentes, esprit curieux, parlant et écrivant un français impeccable).
- initialement les SSII qui avaient recours à ce dispositif étaient des petites structures sur Paris ; typiquement pour 50 personnes interviewés (ciblées comme étant uniquement des personnes en poste et expérimentées), la SSII repart avec 4 CDI pour prise de fonction quatre mois après.
Mais les SSII interessées par ce système sont rapidement devenues de plus en plus importantes, jusqu'au leaders du marché. Elles peuvent ainsi recruter 40 CDI de ce type d'un coup, juste après avoir gagné un gros deal... qu'elles ont remporté justement parce que leur prix était le plus bas des compétiteurs. Il y a là un effet pouvant amener à un basculement du marché, à une perte de positions commerciales auparavant solides, quelle que soit la qualité du service délivrée jusqu'ici.

Il est significatif aussi que désormais ces SSII n'ont pas recours à ce système sous prétexte qu'il n'y aurait plus personne à recruter sur place, mais parce que les salaires demandés sont trop élevés, et que cela permet de restaurer leur marge opérationnelle! Par effet domino, c'est en langage économique une dévaluation compétitive forcée des salaires qui se met en place à l'échelle de la zone économique touchée. 


Passons maintenant à l'autre volet : le défaut de gestion du risque financier par le fournisseur.
Si la pratique précédente s'effectuait en premier lieu au détriment des employés européens, celle-ci est au détriment de l'Administration, et au final des contribuables. Il s'agit ni plus ni moins que de prendre en otage les usagers des services publics sans que ceux-ci s'en rendent compte, au moins tant qu'on n'est pas rentré dans le contentieux. 
Le fournisseur ne se contente pas de systématiser la demande d'avenants, par une absence manifeste de collaboration et une lecture jusqu'au-boutiste des termes du contrat signé, par des personnes spécialement affectées à cette fin sur chaque projet significatif. Cela se pratiquait depuis longtemps dans des sociétés où la culture de services était basée sur une recherche de profits maximum par ce biais. Elles sont connues de tous dans ce marché.
Non, désormais c'est bien un modèle de dumping qui se pratique, sous couvert d'une anticipation de revenus dans les années futures du contrat, ou d'autres contrats en cascade, et sans provisions financières. Plus le contrat est important au yeux de l'Administration, sur un sujet sensible, au plus cette pratique séduit certains: en effet ils se disent que la négociation d'avenants (comprenez: en expliquant que sinon le fournisseur arrête le projet, y compris à son détriment juridiquement parlant) sera facilitée : les pilotes du projet du côté de l'Administration seraient éclaboussés eux aussi par une telle conclusion, si le contentieux devient public. Dans ce bras de fer, ils plient en silence et signent les avenants sans faire de bruits, au cours du projet... y compris en allant au bout du compte jusqu'à dépasser le prix des offres concurrentes initiales, écartées puisque moins compétitives mais ô combien plus honnêtes. 

Dans cette optique de distorsion des règles, les recours par les compétiteurs éconduits n'existent pas. Les audits comme ceux de la Cour des Comptes auront grande difficulté à prouver ces pratiques, où il est facile de commander de ci, de là, quelques Unités d'Oeuvre en plus. On ne parle pas en milliards sur ces marchés mais quand même en dizaines de millions d'€ pour les plus gros. 

Là où l'on atteint l'effet subprime, c'est dans l'emballement de la mécanique: dans le vent de la crise, le recours à ces distorsions peut devenir une pratique managériale systématique, par l'appât du gain à court terme. La pratique du risque se renforce, s'institutionnalise brusquement, avec toujours aussi peu de provisions ou de gestion prévisionnelle du staffing. En quelques mois, de nombreux deals peuvent être gagnés par un seul compétiteur, qui sera alors dans l'impossibilité de délivrer les services sur tous les marchés gagnés par manque de personnel, puisque le marché du travail (mobilité) est beaucoup moins fluide, surtout en temps de crise. Ainsi l'Administration, qui aura beaucoup de mal à refuser ces devis si peu chers suivant la règle de "mieux-disance", peut se retrouver rapidement prise au piège de l'appât du gain de fournisseurs malhonnêtes sur des marchés particulièrement importants pour nous tous, citoyens et usagers.

2009/04/18

Bienvenue dans un nouveau monde

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Après un examen scientifique approfondi ordonné par la Cour Suprême en 2007, l'EPA (Agence de Protection de l’Environnement du gouvernement US) a conclu que les gaz à effet de serre contribuaient à la pollution de l'air (merci) mais surtout risquaient de mettre en danger la santé publique.


On peut s’attendre au pays des procès pour tasse de café trop chaude que cette décision ait un impact immédiat sur les gros producteurs de CO2. Il est donc crédible de penser que très bientôt une fourniture de service électronique sera choisie en fonction de son prix mais aussi en fonction de ses émissions de CO2. Dans cette course au moins polluant, et à la réglementation grandissante, le cloud computing industriel a 100 coudées d’avance sur les services d’exploitation des DSI.

Mais on peut aussi souligner que cette décision tombe au moment où les jours de l’industrie automobile privée aux US sont comptés : deadlines le 29 Avril pour Chrysler, et le 29 Mai pour General Motors : soit une reprise et une recapitalisation par une société étrangère, soit banqueroute puis nationalisation.

Les lobbys les plus puissants peuvent ainsi voir leur pouvoir disparaitre en quelques mois, c’est une leçon des temps agités que nous vivons. Les banquiers d’affaire et les PDG des 10 plus grandes banques mondiales devraient s’en inspirer pour montrer plus d’humilité, mais comme les dinosaures ils sont incapables de s’adapter à un changement qui remet en cause leur domination. Ils ne jugent n’avoir rien à gagner à une refonte du système financier international, et s’arque boutent pour ne rien changer (ce lien traite du G20 de novembre dernier mais s’applique aussi à celui d’Avril 2009). Mais ils n’ont pas compris qu’il ne s’agissait pas simplement d’attendre sur le dos des contribuables que la marée d’une récession passagère reflue : les digues du Mur Dollar sont rompues, et en restant sur place ils continueront à être noyés ou balayés, les uns après les autres. Hélas pour tous les autres habitants de la planète, leur inaction nous cause un énorme préjudice, et met en danger les systèmes sociaux en commençant par les pays économiquement les plus fragiles. Cette dimension d’impact universel, même quand la misère explose dans leur propre pays, n’entre absolument pas dans leur calcul de risque personnel qui se borne à faire payer aux contribuables leur renflouement, sans rien donner de leur pouvoir en échange.

Certains pourraient espérer que le gouvernement ne finisse enfin par entendre davantage les éclats de Mainstreet plutôt que les promesses rassurantes des banquiers de Wall Street. Mais si on s’inspire du timing de l’annonce de l’EPA sur les rejets de CO2, il est probable qu’une annonce comparable du Tresor US officialisant la volonté du gouvernement d’en finir avec les rejets de produits financiers toxiques interviendrait moins d’un mois avant la rupture consommée du système et de l’industrie financière internationale. Peut être encore politiquement à temps (et on peut en douter), mais certainement bien trop tard pour limiter la casse économique et sociale.

Autant il semble naturel de se préparer dès aujourd’hui à un mode de vie moins polluant, autant il doit être naturel de se préparer aussi à un monde économiquement très différent. Avec toutes les conséquences géopolitiques et sociales que cela implique.

2008/10/25

Effet de la crise sur l'adoption du Cloud Computing


 Le Cloud Computing était un des thèmes sous-jacents lors de la création de ce blog, comme l'indique mon introduction (Premier Repère). Voilà quelques articles récents qui traitent de ce sujet :
Le marché mondial du Saas ... devrait encore croître de 27% en 2008 pour représenter 6,4 milliards de dollars selon Gartner.
Mais nous n’en sommes qu’au début confirme le cabinet d’étude, pour qui le segment devrait plus que doubler d’ici 2012, année au cours de laquelle il générera un chiffre d’affaires de près de 15 milliards de dollars.

« La popularité du modèle de déploiement de logiciels à l’usage a fortement augmenté au cours quatre dernières années. Les problèmes initiaux liés à la sécurité, au temps de réponse et à la disponibilité des services ont sérieusement diminués pour beaucoup d’organisations au fur et à mesure que l’adoption modèle Saas se propageait et gagnait en maturité », selon Sharon Mertz, directeur de recherche chez Gartner.
Mais ces études ne posent jamais la question de fond : Cloud Computing et SaaS sont-ils forcément synonymes de fournisseurs américains, même sur le moyen terme ? Car c'est bien là que l'effet de la crise se fera sentir pour les utilisateurs de ces services. Malgré les énormes investissements consentis en infrastructure, la géographie pourrait fort bien se rappeler à nous rapidement si le dogme du libre échange tombe en désuétude. 

Ce blog va dès lors quitter l'angle de vue des technologies et des services pour s'attacher à examiner les effets de la crise sur les critères fondamentaux : géopolitique, géoéconomie, et anticipations rationnelles sur le long terme.

2008/10/21

Conseils de bon sens pour passer la crise en France

Mon entourage m'interroge de plus en plus fréquemment sur la conduite à adopter. Faut-il céder à la panique ? La situation est-elle si grave ? Que faire pour protéger sa famille ?
Je ne prétends évidemment pas avoir la science infuse ni être un expert infaillible du domaine. Mais je pense qu'on peut, et même qu'on doit en ces temps de doute donner des conseils de bon sens, sans prétention.
Tout d'abord, il faut relativiser. Si la situation économique mondiale est vraiment très mal en point, il faut avoir conscience que la France bénéficie de boucliers efficaces :
  • elle appartient à la zone euro, dont la monnaie est en passe de devenir celle de référence mondiale, au détriment du dollar ou de la livre sterling : notre monnaie est solide
  • la France possède un exceptionnel système de retraite par répartition (malgré ceux qui le critique), qui va incessamment faire la preuve de sa robustesse et protéger efficacement toute une partie de la population
  • nous bénéficions d'une bonne stabilité du régime politique, à la fois en France et dans l’UE
  • notre principal partenaire commercial, l'Allemagne, bénéficie également de ces avantages
  • le récent plan européen d’aide aux banques de la zone Euro va dans le bon sens
Ensuite la France est moins exposée que d'autres pays :
  • la France ne possède que très peu de titres de dettes du Trésor US, au contraire du Royaume-Uni, de la Chine et surtout du Japon
  • nos banques sont relativement moins impactées par la crise financière que celles des USA et du Royaume Unis, surtout les banques de périmètre national
  • la crise immobilière en France n'atteint pas les proportions que l'on connait en Espagne par exemple
Je ne veux pas dire que la crise économique n'aura aucun impact chez nous, mais bien que cet impact sera amoindri. Nous serons certainement parmi les pays qui s'en sortiront le mieux. Des réformes de notre société seront néanmoins nécessaires, certaines sont déjà engagées (nouveau Bretton Woods).
Il faut aussi avoir conscience que les secousses économiques internationales ne sont pas encore terminées. Mais céder à la panique et prendre des décisions sans analyse c'est être certain de commettre une erreur.
Partant de la, il me parait de bon sens, si votre situation le permet :
  • d'éviter de placer vos économies en Bourse si vous ne passez pas des ordres “intraday”
  • de privilégier les placements liquides
  • de répartir vos économies dans 2 banques françaises. Quand ca tangue, on est plus stable sur 2 pieds.
  • d'attendre avant d'acheter à crédit un bien immobilier
  • de surveiller à la loupe votre taux d'endettement
  • de parler de vos problèmes financiers; de nos jours on peut trouver des conseils et du support efficaces sur les forums comme bulle-immobilière.org. Internet offre des outils d’intelligence collective remarquables, y compris pour trouver des solutions aux problèmes du quotidien.
et surtout : de réfléchir par vous-même, d'analyser régulièrement la situation pour pouvoir éventuellement agir rapidement le moment venu. C’est le meilleur conseil qu’on puisse vous donner.
J’ajoute enfin : la situation d’autres pays est nettement plus compliquée. Ce serait une erreur de ne regarder que notre situation personnelle dans notre pays et d’oublier ou d’ignorer les évènements qui vont se dérouler ailleurs. Tout comme notre solidarité ne doit pas s’arrêter à la porte de notre maison, elle ne doit pas non plus s’arrêter à nos frontières.

2008/10/16

L’effet de la crise financière sur l’économie réelle

Il peut se mesurer avec des indices comme le Baltic Dry Index, qui mesure les moyennes de coûts de transports de matières premières par voie maritime, et qui est peu sensible à la spéculation :

Attention à une lecture trop abrupte de la tendance de cet index par rapport à la demande réelle en demande de transport, mais cependant :

the [present] Baltic Dry’s drop does reflect a weakening of Chinese raw material demand.

2008/10/03

Le Plan Paulson 2 accepté !

La nouvelle est tombée il y a quelques minutes... maintenant commence le plus dur : se servir de ce plan pour restaurer la confiance auprès des marchés financiers. Et la maintenir.

Source : Forbes

2008/10/01

L’impact de la crise sur le marché IT et les SSII en France, en Europe et dans le monde, en 2008 et 2009

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Je listerai ici, au fil des mois, les principaux articles qui décrivent l’évolution économique du marché IT et des SSII en France et dans les autres pays en relation (USA, Inde, Europe...), en 2008 et 2009.

Comme je le dis dans mon introduction à ce blog, cette évolution sera déterminante pour la vitesse d’adoption du modèle de l'Informatique à la Demande (Cloud Computing) dans les entreprises.
Je reprends également les articles qui traitent du côté social de la crise dans le secteur IT, et en premier lieu chez les sociétés de services (SSII, intégrateurs et cabinets de conseil).

Pour une liste complémentaire des articles en anglais, voir ici.

2008 Q4
Récession de la dépense IT : le tabou est brisé, - 5 % en 2009 (LeMagIT, le 10/12/2008)

IDC ne prévoit plus que 1,2% de croissance des dépenses informatiques en 2009 en Europe de l'Ouest (LMI, le 3/12/2008)

L'Europe divise par deux ses prévisions de croissance des TIC pour 2009 (LMI, le 28/11/2008)
Marché IT : croissance tutti riquiqui, fondamentaux maousse costauds (LeMagIT, le 27/11/2008)

Crise: les SSII indiennes changent de ton (LeMagIT, le 17/11/2008)

IDC révise à la baisse ses prévisions de dépenses IT pour 2009 (LMI, le 14/11/2008)
CapGemini : la direction a un plan B pour 2009 (Boursier.com, le 14/11/2008)

Les SSII se préparent à la crise (3 pleines pages dans 01 Informatique du 13/11/2008)
Même la Silicon Valley est affectée par la crise, montre le Mercury News (LMI, le 12/11/2008)
Les grands de l'ingénierie technologique dénoncent les dérives du métier (LesEchos, le 12/11/2008); voir aussi le site du GEICET.

Recul du nombre de prestations informatiques en octobre - baromètre HighTechPro (LeMagIT, le 12/11/2008)

Les SSII indiennes réduisent leurs prévisions de recrutement de 38% (LMI, le 12/11/2008)
2% de croissance pour les SSII (in IDC France prévoit une forte chute des ventes de matériels en 2009, Distributique.com, le 10/11/2008)
2009 : une année de stagnation pour le marché informatique français (ITR News, le 10/11/2008)

Les services informatiques devraient rester porteurs en région en 2009 (LMI, le 7/11/2008)

Guy Mamou-Mani, Groupe Open : « la régie est en décroissance rapide » (LeMagIT, le 7/11/2008)

Face à la crise, les services informatiques résisteront mieux en province (01net.com, le 6/11/2008)

Inde : manque de transparence sur les conditions de travail (LeMagIT, le 6/11/2008)

Le dossier au vitriol sur le stress dans l'informatique (01Net, en plusieurs parties - novembre 2008)
Entre 3,9% et 5,9% de chômeurs dans l'informatique, selon la Dares (LMI, le 5/11/2008)

Le chômage augmente chez les informaticiens français (LeMagIT, le 5/11/2008)
Syntec Informatique table sur une croissance de 2% à 4% dans les logiciels et les services au premier semestre 2009 (LMI, le 5/11/2008)
Pour Syntec, les logiciels et services vont résister en 2009 (LeMagIT, le 5/11/2008)
Infosys : "nous n’avons pas peur de perdre notre activité au profit de certains pays d’Asie" (LeMagIT, le 3/11/2008)

Vers un coup de froid sur les embauches en SSII (LMI, le 31/10/2008)

La croissance des dépenses IT sera amputée de moitié en 2009, selon PAC (LeMondeInformatique, le 30/10/2008)
Trimestriels Tata Consultancy Services: le bénéfice net n'augmente que de 3,4% (LeMondeInformatique, le 30/10/2008)

La dépense informatique en croissance de 1,3% en 2009 selon PAC (ITR News, le 29/10/2008)
Steria : l'avertissement fait plonger le titre de 15% (Boursier.com, le 27/10/2008)
Les SSII indiennes font le gros dos face à la crise (LeMagIT, le 27/10/2008)

IT and the financial crisis (dossier Infoworld, le 25/10/2008)
La crise financière, moins grave que la bulle Internet pour les industriels IT américains (LeMagIT, le 23/10/2008)
La crise IT ne se fera sentir qu'à la fin 2008 (itprofessional.be, le 23/10/2008)

Trimestriels : le bénéfice de Wipro au point mort (LeMondeInformatique.fr, le 22/10/2008)
Résultats : IBM s'en sort bien grâce à l'Europe (LeMagIT, le 17/10/2008)

Baromètre HiTechPros : l'offre explose, la demande augmente (Cio-online, le 17/10/2008)
Recession-Proof IT jobs (Infoworld, le 16/10/2008)

20 ways to trim IT costs (TechWorld, le 16/10/2008)

Les dépenses IT vont se tasser...mais moins qu'en 2001, prédit Gartner (LeMondeInformatique.fr, le 14/10/2008)

Gartner’s worst case for 2009 IT budgets isn’t so bad (Zdnet, le 13/10/2008)

SSII européennes : UBS en mode récession (Boursier.com, le 13/10/2008)
Trimestriels : l'Indien Infosys reste en croissance, mais subit la crise (LMI, le 10/10/2008)

Informatique: le spectre de la crise du début des années 2000 resurgit (AFP, le 9/10/2008)

Mais quel sera l'impact de la crise sur le marché du décisionnel ? (Decideo, le 9/10/2008)

Crise financière : les “petites” SSII ont peur des ricochets (LeMagIT, le 7/10/2008)

Les SSII se préparent au gel des projets des banques (capital.fr, le 6/10/2008)

Accenture UK job cuts to hit IT workers (ZdNet, le 6/10/2008)
Crise financière : les explications de Syntec et de Steria (LeMagIT, le 03 octobre 2008)


Credit Crisis Spreads a Pall Over Silicon Valley
(NYTimes.com, le 03 octore 2008)

Dépenses IT : Gartner voit la croissance mollir (LeMagIT, le 02 octobre 2008)

Will your IT job survive the financial meltdown ? (Infoworld, le 2/10/2008)
What effect will the financial crisis have on the tech sector ? (The guardian, le 2/10/2008)

Les SSII indiennes se murent dans le silence (LeMagIT, le 1er octobre 2008)

2008 Q3

Déroute boursière : les valeurs IT en souffrance (LeMagIT, le 30 septembre 2008)
Le monde de la finance va revoir ses investissements IT à la baisse (L’expansion.com Le 29 septembre 2008)
La crise rattrape l'Europe, les banques sacrifient leurs budgets IT (LeMagIT, le 29 septembre 2008)
Dossier Comment la crise Financière impacte t'elle le secteur IT ? (JdNet, le 29 septembre 2008)
Le coup de froid se confirme pour les SSII indiennes (LMI, le 24/09/2008)
La crise financière met les SSII indiennes sous pression (LesEchos, le 24/09/2008)


Les budgets des DSI condamnés à stagner, prédit Datamonitor (reseaux-telecoms.net, le 23/09/2008)
La crise financière affecte l'informatique et l'information (L'Usine Nouvelle, le 17 septembre 2008)
Satyam (4ème SSII indienne) pourrait supprimer 9% de ses effectifs (LMI, le 17/09/2008)

Les entreprises coupent dans les dépenses IT... y compris en Europe (LeMagIT, le 11 Septembre 2008)
Les entreprises taillent dans leurs dépenses informatiques (Silicon.fr, le 10 Septembre 2008)
SSII : le secteur face à une baisse des budgets IT des entreprises (Boursier.com, le 9/9/2008)

Les dépenses IT mondiales pourraient dépasser 3.4 billions$ en 2008, d'après Gartner (NetEco, le 29 Aout 2008)
Dépense IT : la sinistrose s'installe aux Etats-Unis (LeMagIT, le 28 Aout 2008)
SSII : jusque-là, tout va bien -- ou presque (LeMagIT, le 4/8/2008)
Semestriels : les SSII françaises supportent bien la crise (LMI, le 31/7/2008)

Logiciel : les éditeurs européens vont-ils subir le même sort que leurs homologues américains ? (Boursier.com, le 8 Juillet 2008)

2008 Q2

EDS ferme trois sites en région et licencie 80 salariés (LMI, le 23/04/2008)

Logica supprime 1 300 emplois en Europe (LMI, le 22/04/2008)
Les SSII indiennes sont victimes de la crise américaine (LMI, le 14/04/2008)

Des budgets IT relativement stables selon le Gartner (ITRManager.com, le 5 Avril 2008)

2008 Q1

Forrester prévoit des dépenses informatiques en faible hausse (LMI, le 17/03/2008)

Coup de frein à la croissance des dépenses IT, selon Forrester (Citizen-e.fr)
Recul des dépenses IT : la France victime du syndrome Tchernobyl ? (LeMagIT, le 12 Février 2008)
Global IT 2008 Market Outlook (Forrester, le 11 Février 2008)
L'industrie française dépensera 12 Md€ dans son informatique en 2008 (LMI, le 8/02/2008)

Les dépenses IT hissent le fanal de la crise (JdN.fr, le 25 Janvier 2008)
Les SSII vous présentent leurs meilleures inquiétudes (Distributique.com, le 7/1/2008)


2007 Q4

L'augmentation des dépenses IT ralentira en 2008, selon IDC (LeMondeInformatique.fr, le 11 Décembre 2007)
La dépense informatique des entreprises va stagner en 2008 (01Informatique, le 12/10/2007)